MAISON CALVAGNAC
Pâtisserie
Voici une boulangerie-pâtisserie où vous ne trouverez que du fait maison. Un point d’honneur pour M. et Mme Calvagnac ! Située sur la place du ravissant et typique village d’Anglards-de-Salers, la maison Calvagnac, entreprise familiale depuis 1963, propose une gamme variée de pains, pâtisseries, biscuits et chocolats artisanaux. Vous pourrez découvrir les délicieux carrés et croquants, biscuits emblématiques du Cantal, mais aussi les diamants de l’Auze, une création unique de la maison Calvagnac.
Plus qu’une boulangerie-pâtisserie, la maison Calvagnac est un lieu convivial et chaleureux qui fait vivre le village et permet ainsi de maintenir le lien social. Les clients font partie de la vie de M. et Mme Calvagnac, tout comme eux font partie de la leur. Une belle histoire d’artisans-commerçants ancrés et attachés à leur territoire.
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Échanges avec Nathalie Calvagnac
Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?
Mon mari a fait son apprentissage de boulanger-pâtissier chez ses parents qui avaient déjà une boulangerie dans le village. Quand ses parents ont pris leur retraite, il s’est installé sur la route de Mauriac. Par la suite, nous avons acheté cette boulangerie de la place du village qui faisait également café à l’époque. Le père de mon mari avait fait son apprentissage dans cette même boulangerie. Il a développé la pâtisserie, la biscuiterie et la chocolaterie. Puis, en 2012, nous avons ouvert une 2e boulangerie-pâtisserie à Mauriac.
Vous aussi, vous vous étiez destinée à la boulangerie ?
Non, je travaillais dans le tourisme Je suis devenue boulangère en épousant mon mari ! Je m’occupe de la gestion et de la vente des produits. Je suis contente de ma vie, même si parfois c’est difficile : c’est un métier très prenant.
Quelles sont les spécialités que vous proposez dans votre boutique ?
Tous les jours et toute l’année, nous fabriquons les carrés du Pays de Salers et les croquants d’Auvergne, ainsi que le diamant de L’Auze. Ce sablé à la vanille est une création de mon mari. Il est très apprécié des clients. L’Auze est le nom d’une rivière qui passe en bas du village. Nous proposons également la tarte à la tomme que nous préparons uniquement l’été. Nous achetons le lait dans une ferme locale et mon mari fait lui-même sa tomme. Nous avons également la tarte aux pruneaux et la tarte aux myrtilles préparée avec des myrtilles fraîches que nous achetons chez un producteur local.
Vous avez également le gâteau « le randonneur du Cantal ». C’est aussi une création de la maison Calvagnac ?
Ce gâteau a été créé il y a une dizaine d’années par une association de pâtissier (APA) dont mon mari fait partie. Il est composé de marmelade de myrtilles recouvert d’une crème d’amande et de noisette. Le but était de réaliser un gâteau qui se conserve bien et que les randonneurs puissent transporter facilement en randonnée. On le trouve dans une dizaine de boulangeries dans le Cantal.
Que préférez-vous dans votre métier ?
Le contact avec la clientèle, qui est locale et familiale. Nous avons préparé des gâteaux pour le baptême des enfants de nos clients, pour leur communion, puis pour leur mariage. Certains clients viennent tous les jours.
Nous avons également une clientèle touristique fidèle qui nous commande des biscuits pour Pâques ou Noël. Il y a aussi de belles histoires : nous envoyons nos carrés du Pays de Salers à une mamie qui vit au Japon, mais aussi pour des clients qui vivent en Allemagne, en Thaïlande et à Tahiti. Les clients sont contents de nous envoyer une photo. Ça fait vraiment plaisir.
Quel sens donneriez-vous à votre métier ?
S’il n’y avait pas de boulangerie, ce serait la mort du village. Je me sens utile. Nous sommes un pilier du village. Il m’arrive de rendre service aux habitants, comme passer à la pharmacie pour eux quand je descends à Mauriac. Les habitants comptent sur nous.
Comment imaginez-vous votre métier dans quelques années ?
On n’est pas pressé de partir à la retraite ! Mon mari se voit bien continuer, mais en diminuant la charge de travail. Pour l'instant, ce n’est pas au goût du jour ! Mon mari est passionné par la pâtisserie. Il s’est installé à 20 ans, il a 58 ans et il ne s’est jamais lassé. On aime notre travail.
Que souhaiteriez-vous pour l’avenir de la profession ?
Il y a un décalage avec la formation et la profession. Il faut, à mon sens, adapter la formation à la réalité du métier, notamment au niveau des horaires. Ce qui est dommage, c’est que beaucoup de boulangers ne font plus de viennoiseries artisanales, faites maison. Pour mon mari, si nous ne fabriquons plus les croissants, les fonds de tartelettes ou bien la pâte à choux, on ne sert plus à rien. On perd le sens du métier.
Quels conseils pourriez-vous donner à un futur boulanger qui souhaite s’installer ?
Allez-y ! N’ayez pas peur ! C’est une belle aventure. Il faut oser et savoir prendre des risques dans la vie. Si la personne travaille bien et si elle est sérieuse, il n’y a pas de raison pour que cela ne marche pas. Certes, il faut se donner du mal, mais on n’a rien sans rien. C’est un métier passionnant, enrichissant, un métier fait de rencontres, ce n’est pas monotone, aucunes journées ne ressemble à une autre. Contrairement à ce que l’on croit, on peut concilier le métier de boulanger-pâtissier avec une vie de famille. Et on peut gagner correctement sa vie, c’est satisfaisant.
Un mot de la fin ?
Pourvu que ça continue comme ça ! C’est tout ce que nous pouvons souhaiter !
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Contact
Boulangerie Pâtisserie Calvagnac
Le Bourg, 15380 Anglards-de-Salers
04 71 40 00 96 I 09 62 57 15 11