LA CHÈVRE DU MASSIF CENTRAL
Cette race rustique, même si elle n’est pas la plus rentable pour la production de lait, est tout à fait adaptée aux conditions d’élevage à 1200 m d’altitude et au climat humide du Cézallier.
© Ph-Boichut SMPNRVA
La chèvre du Massif central demande peu d’entretien, une alimentation basique et permet de développer une activité de transformation et de vente directe de fromages de chèvre.
Avec sa silhouette trapue, ses différentes robes, son poil long, taille moyenne, la Chèvre du Massif Central se trouvait déjà autrefois aux creux des vallées et en haut des sommets du Massif-Central.
Son ossature forte et sa large poitrine la prédestinent à être une bonne marcheuse sur les terrains pentus et à supporter les intempéries. Se nourrissant de peu (fourrages grossiers et pâtures pauvres), elle est surtout utilisée pour produire un lait riche, principalement transformé en fromage.
Bien que rustique, cette chèvre très maternelle a aussi une bonne longévité ; elle est également docile et proche de l’homme.
Ses effectifs ont commencé à décliner dans les années 60, du fait de l'exode rural. En 1996 , l’Association pour le Renouveau de la Chèvre du Massif-Central a été constituée afin de mener une action commune de préservation de cette race locale et de retrouver les derniers spécimens du pays.
Source : ProNaturA