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GAEC DES 13 VENTS

Fromage

Il y a un peu plus de 60 ans, Paulette et Charles Castagnini ont créé une chèvrerie à Nadaillat, un village de la Commune de Saint-Genès-Champanelle situé dans la Chaîne des Puys. Tous deux ramènent de Savoie quatre chevrettes et trois chèvres dans leur 2CV et c’est ainsi que l’aventure commence.

Leurs enfants, Jean et Annette, ont repris l’exploitation et continuent à écrire l’histoire familiale !

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Rencontre avec Jean Castagnini, un producteur chaleureux et convivial pour qui l’humain est un facteur essentiel dans son métier. Il vous adressera toujours une petite phrase amicale ou une réplique amusante.


Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?

J’ai passé un CAP agricole, puis un brevet professionnel agricole qui m’a préparé à la conduite d’une exploitation, ainsi que comme conducteur et dépanneur de machines agricoles. En 1985, avec ma mère et mon frère, nous avons créé le GAEC des Treize vents. Mon frère a ensuite souhaité arrêter le métier et ma sœur, qui avait préparé un brevet de technicien agricole, nous a rejoints en 1992 au moment où ma mère a pris sa pré-retraite. Ensemble, nous avons créé l’atelier de transformation. En 1998, nous avons agrandi la chèvrerie, puis nous avons ouvert le magasin à la ferme. Aujourd’hui, nous travaillons avec ma fille qui est salariée de l’entreprise.


Devenir producteur de fromage de chèvre était une évidence pour vous ?

J’ai toujours aimé l’agriculture. J’aime travailler dehors et j’ai besoin du contact avec les animaux et la nature. Ce métier me permet d’avoir une autonomie dans mon travail parce que je maîtrise toutes les étapes de l'exploitation, de la production à la vente de mes fromages. Il m’apporte une certaine liberté. Le matin, après la traite, je profite du lever du soleil, c’est très agréable.


Quelle race de chèvre élevez-vous?

Nous élevons des chèvres de race alpine. Nous avons un troupeau de 100 chèvres ainsi qu’un troupeau de moutons de race croisée Suffolk et noire du Velay et quelques cochons.


Quelle alimentation donnez-vous à vos chèvres ?

Elles sont nourries à l’herbe de nos prairies complétée par du foin et des céréales que nous produisons nous-même.


Pouvez-vous nous présenter vos produits ?

Nous produisons des crottins de chèvres frais, sec et demi-sec. Les fromages frais et demi-sec sont les plus demandés par nos clients, mais les secs ont aussi leurs amateurs.


Aujourd’hui, le changement climatique est une préoccupation pour bon nombre d’éleveurs. Quels sont les impacts de ces variations climatiques sur votre exploitation, au niveau des prairies, de la production laitière et du bien-être de vos animaux ?

Les impacts sur notre exploitation sont limités pour le moment. Nos prairies sont situées entre 800 et 1000 mètres d’altitude et nous avons une surface pastorale suffisante pour nourrir nos animaux. Le problème, ce sont les durées de canicule et de sècheresse qui se sont allongées et les chèvres supportent mal cette période de chaleur. A l’avenir, nous serons certainement obligés de réorganiser notre travail en décalant par exemple le pâturage en fin de journée.


Quel est votre regard sur l’écologie?

L’écologie, ce n’est pas simplement un mouvement. Je pense que tout le monde devrait s’en préoccuper. C’est un problème global et une réalité. Ce qui est compliqué, c’est qu’à l’échelle mondiale, nous ne sommes pas tous au même niveau. C’est difficile de demander à des personnes qui n’ont presque rien de faire des efforts. Les efforts collectifs peuvent aider à la transition, mais Il faut des règles adaptées à chaque situation. Nous vivons pour être heureux et le bien-être c’est important.


Quel sens donnez-vous à votre métier ?

L’humain est essentiel dans notre métier. J’apprécie de travailler avec d’autres éleveurs, c’est toujours enrichissant et j’aime bien discuter avec mes clients. C’est intéressant d’avoir leurs retours sur mes produits. Un territoire, c’est des paysages, mais ce sont aussi les personnes qui y vivent et qui le font vivre.


Si vous aviez un souhait pour l’avenir de l’agriculture, quel serait-il ?

Nous avons perdu trop d’exploitations en agriculture et il faut arrêter l’hémorragie. Ce sont les pouvoirs publics qui ont les clés en main. Les porteurs de projets ont du mal à trouver du foncier alors que d’autres exploitations s’agrandissent pendant ce temps. La plupart des porteurs de projets ne sont pas issus du monde agricole et ils souhaitent exercer une agriculture paysanne. Il faut que la formation agricole s’adapte à ces nouveaux profils. C’est important de soutenir cette agriculture et de faciliter les installations.


Quels conseils pourriez-vous donner à un futur éleveur ?

Qu’il n’hésite pas à aller voir comment s’organise les petites et les grandes exploitations. Cela lui permettra d’avoir des conseils et de se faire une idée pour sa propre organisation. Le partage d’expériences est toujours intéressant. Il faut également être vigilant sur les aspects sanitaires ; quand on monte son troupeau, c’est la base. Enfin, il faut être persévérant. Sinon, allez-y à fond ! C’est un beau métier, pour ma part, je ne regrette pas de l’exercer.


Un mot de la fin ?

Je trouve que la démarche de valorisation et de communication du Parc est bien. Le Parc des Volcans, ce n’est pas rien, on a un beau territoire qui est varié au niveau des paysages et qui bénéficie d’une diversité de productions qu’il faut mettre en valeur.



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Où trouver les produits du GAEC des 13 vents ?


GAEC de L’Auzon

Tous les vendredis à 12h à la Roche Blanche de 15h à 18h30 et 19h en été.


Vente à la ferme : du mercredi au dimanche, de 8h à12h et de 16h à 19h.


Amap à Aydat, distributions les jeudis de 18h30 à 19h45 au Foyer Rural.


Amap d’Aubière : les mercredis de 18h30 à 19h45

Ecole primaire Beaudonnat, 

11 rue Beaudonnat, 63 Aubière


Les paniers Champanellois : 

à Fontfreyde les vendredis de 18h30 à 19h30


Restaurateurs qui travaillent avec le Gaec des 13 vents :

Restaurant la gargouille, à Saint-Amant-Tallende

Le bistrot d’ici, à Saint-Amant-Tallende,

L’hôtel Radio, à Chamalières

Pizzeria Casaméla, Pizza à Orcines et Restaurant du Lac, à Aydat

La Pachade, à Orcival

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