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Éradiquer les espèces invasives

Les espèces invasives sont des exotiques, envahissantes, qui finissent concurrencent les plantes autochtones et déséquilibrer les milieux naturels. Leurs impacts sont nombreux : elles modifient les habitats naturels, la chimie des sols parfois et les ressources alimentaires de la f aune rattachée à ces milieux.

Pour certaines, comme l'Ambroisie, elle menace également la santé humaine et les cultures.

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Le caractère néfaste des espèces invasives

Disséminées naturellement ou introduites par l'Homme, ces espèces représentent une menace pour les espèces locales, car elles accaparent une part trop importante des ressources (espace, lumière, ressources alimentaires, habitat…) dont les autres espèces ont besoin pour survivre. Elles peuvent aussi être prédatrices directes des espèces locales.


Les espèces exotiques envahissantes sont aujourd’hui considérées comme l’une des principales menaces pour la biodiversité. Elles constituent un danger pour environ un tiers des espèces terrestres et ont déjà contribué à près de la moitié des extinctions connues à l’échelle mondiale.


Les espèces exotiques envahissantes peuvent aussi représenter un risque direct pour l’Homme. Elles peuvent être vectrices de pathogènes (comme le moustique tigre), allergisantes (comme l’ambroisie) ou avoir un comportement agressif. De même, ces espèces peuvent avoir un impact négatif sur les activités économiques et de loisirs, notamment les cultures et les élevages, les activités forestières, touristiques, la navigation fluviale, la pêche.



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Qu'elles sont-elles ? Comment les identifier ?

Parmi celles-ci, sont dites invasives en Auvergne :


Pour les reconnaître.

Une brochure du Ministère de la transition écologique et solidaire facilite leur reconnaissance.


afb-mtes-oncfs_181114_livretespecesexotiquesenvahissantes
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En particulier dans le Parc ?

Le territoire est particulièrement concerné par l’expansion de la Renouée du Japon par exemple à la faveur d’entretien de fossés ou de dépôts en décharge de stérile qui favorise le transport de fragment de la plante et sa diffusion à large échelle. La Balsamine de l’Himalaya pose aussi question pour sa capacité à colmater les berges de rivières et sa dissémination favorisée par des graines explosives. D’autres espèces plus toxiques présentes également sur le Parc pour l’instant à faible effectif sont a connaitre et surveiller pour éviter les accidents et leur propagation (comme la Berce du Caucase, dont la sève brule la peau au contact du soleil et peut être très dangereuse pour les usagers lors de travaux de débroussaillage par exemple).




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Comment agir ?

Hélas, une fois largement installées, les espèces exotiques envahissantes sont très difficiles à éradiquer et même à gérer.


La loi n° 2016-1087 du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages a introduit dans le Code de l’environnement une section relative au contrôle et à la gestion de l'introduction et de la propagation de certaines espèces animales et végétales Une stratégie nationale a même été adoptée.


La prévention de leur introduction sur le territoire national ou de leur propagation est donc absolument déterminante. elles nécessitent des moyens humains importants, sur de longues durées.



A lire, un dossier du Parc traitant de cette problématique


lettre-pnrva-10-ete2008
.pdf
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Le cas de l'Ambroisie

Elles sont trois :

  • l’Ambroisie à feuilles d’armoise (Ambrosia artemisiifolia)

  • l’Ambroisie trifide (Ambrosia trifida)

  • l’Ambroisie à épis lisse (Ambrosia psilostachya).



Originaires d’Amérique du Nord, elles sont capables de se développer rapidement dans de nombreux milieux comme les parcelles agricoles, les bords de route, les chantiers, les friches...


Émis en fin d’été, leur pollen provoque de fortes réactions allergiques (notamment des rhinites) chez les personnes sensibles. C’est également une menace pour l’agriculture (pertes de rendement dans certaines cultures) et pour la biodiversité puisqu'elles concurrencent la présence de certains végétaux en bords de cours d’eau.


Tout propriétaire, locataire, exploitant, gestionnaire, ayant droit ou occupant à quelque titre que ce soit d’un terrain bâti ou non bâti, doit entretenir ce terrain en y pratiquant un entretien à la fois régulier et adapté, de nature à empêcher la prolifération des pieds d’ambroisie.


Une fois qu’un pied d’Ambroisie est observé, il faut rapidement l’éliminer car il est difficile de l’éradiquer une fois qu’il est installé.


Exemple de pratiques recommandées

Quand un terrain est envahi par l’ambroisie, il s'agit de privilégier la période avant floraison pour l'éliminer par exemple en faisant pâturer un troupeau. L’une des seules manières de réduire la quantité de semences dans le sol est de les laisser germer pour détruire ensuite les plantules : faucher, broyer ou pratiquer un désherbage mécanique (porter des gants).


Et une fois qu'ils sont arrachés ?

Si les plants d’ambroisie ont été arrachés ou coupés avant la grenaison (dès début septembre), ils peuvent être compostés, méthanisés ou laissés sur place (le brûlage de végétaux par des particuliers est interdit).


Dans chaque commune ou communauté de communes

Un référent « Ambroisie » est dentifié ; il est en charge du suivi et de l’application des arrêté préfectoraux sur la détection et l’élimination de ces plantes très allergisantes.


Des outils pour lutter contre l'Ambroisie :

  • le Syndicat mixte du Parc met également à disposition gratuitement une exposition sur l'Ambroisie (contacter pboichut@parcdesvolcans.fr).



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