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L'ATELIER DES CAIRNS

Pierre volcanique

Originaire de Bretagne, Stéphanie Leray-Corbin mosaïste et son époux Marc, cuisinier et formateur en restauration, ont choisi Saint-Cirgues de Jordanne dans le Cantal pour réaliser un rêve commun : s’installer en montagne et ouvrir un site d’accueil touristique qui allie une restauration de qualité et un accès à des évènements culturels.

Pendant que Marc s’active aux fourneaux de l’auberge des Milans, Stéphanie gère les gites et dispense des cours de mosaïque puis propose à la vente ses créations qui allient la pierre, le végétal et le verre.
Installée dans une yourte, elle vous apprendra l’art de la mosaïque et partagera avec vous sa passion et ses conseils artistiques. Émerveillée par la nature, Stéphanie sait prendre le temps de l’observer, de l’apprécier et elle a le don de trouver des petits trésors qu’elle sublime dans ses créations.

N’hésitez pas à découvrir ses œuvres qui sont une véritable invitation à la contemplation et au respect de la nature !

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Vous êtes tous deux bretons, qu’est-ce qui vous a conduit à venir vous installer dans le Cantal ?

Le mot qui me vient à l’esprit, c’est la pierre. Je suis issue d’une famille qui adore la montagne et nous pratiquions l’escalade. Je pense que c’est de là que me vient ce rapport à la roche qui est super fort. Dès que je randonne j’amasse toujours des petites pierres. 


Mon rêve, c’était de m’installer en montagne et de profiter de saisons marquées. Avec mon mari, nous avions pensé nous installer dans les Alpes mais cela faisait un peu loin de la Bretagne. Puis nous avons découvert les montagnes Cantaliennes un peu par hasard. C’est un endroit que nous ne connaissions pas du tout.


C’est en discutant avec le libraire de Murat qui nous a dit « ici il y a tout à faire » que nous avons a eu envie de venir nous installer ici. C’était un beau challenge.


Comment êtes-vous venue à la mosaïque ?

Avant d’être mosaïste, je travaillais en tant que chargée de mission où je développais des projets culturels. Je côtoyais des artistes plasticiens. Ce qui me plaisait, c’était le rapport à la matière. Je me suis intéressée de plus en plus à la technique de la mosaïque, je me suis formée et ensuite j’ai développé mon activité.


Comment travaillez-vous la mosaïque ?

Les trois matières principales sont le bois qui me sert de support, puis la pierre et le verre. La pierre, c’est du granit, du marbre, de l’ardoise mais surtout de la pierre volcanique locale. Je la trouve en me promenant. Ce sont des pierres qui attirent mon œil, que je trouve inspirantes.

Puis, j’utilise de la pâte de verre fabriquée artisanalement qui amène de la couleur. Ensuite, j‘ajoute des matières naturelles, comme des mousses, des plumes, des coquillages, du bois. Les éléments de la nature sont très esthétiques. Une plume ou une écorce de bois, c’est juste magnifique !


C’est un travail qui invite au calme, à la précision et à la minutie ?

C’est comme de la méditation, une fois qu’on est dedans, on ne voit pas le temps passer. C’est un cheminement intellectuel sans limite. Les expressions artistiques en mosaïque sont immenses et on n’a pas assez d’une vie pour créer tout ce qui passe dans notre tête.


Où trouvez- vous vos inspirations ?

Je trouve mes inspirations dans la nature et dans les montagnes particulièrement. L’art brut, c’est ce qui me touche le plus. Je peux utiliser du lichen, des bourgeons. Mes créations représentent la nature et elles sont réalisées avec les éléments que la nature m’offre. J’ai également une sensibilité particulière pour le monde polaire, l’art inuit.


Quels sont les messages que vous faites passer dans vos créations ?

Le message général c’est prendre le temps d’observer la nature en ayant une vision de près, de savoir regarder les détails des éléments de la nature. Aujourd’hui tout va vite, on ne prend plus le temps de s’arrêter, de s’asseoir, de regarder un brin d’herbe ou bien comment est faite une roche. C’est une vision que nous avons perdue. La mosaïque permet de recréer cela.


Vous avez un style que vous affectionnez particulièrement ?

Plutôt du contemporain et de l’abstrait, je ne fais pas de copie, ce sont des créations que j’ai en tête.


Pourquoi avoir choisi le nom « Cairns » pour votre atelier ?

Les cairns sont des monticules de pierres qui marquent les sentiers en montagne pour ne pas se perdre. Ce nom à pleinement son sens pour mon activité qui lie mes passions de la montagne et de la pierre.


Que préférez- vous dans votre métier ?

Le processus créatif intérieur et personnel puis le lien avec les gens. Quand une personne m’achète une œuvre, c’est un coup de cœur, il y a une émotion, la personne est touchée, c’est extraordinaire. J’aime le partage, c’est pour cela que je fais des stages et ce que les gens me renvoient, c’est juste merveilleux.


Quel type de public avez-vous pour vos stages ?

Principalement une clientèle locale enfant et adulte, mais aussi les touristes qui louent nos gîtes puis des structures associatives. L’avantage de la mosaïque, c’est qu’elle est accessible à tout le monde et les gens repartent toujours avec leurs créations.


Quelle est la ou les œuvres dont vous êtes la plus fière ?

Il y en a deux. Un grand ours blanc que j’ai créé pour sensibiliser les gens sur leur disparition. J’ai travaillé sur un support en bois et je l’ai habillé de pâte de verre, de coquillages et de pierres blanches.

Puis j’ai réalisé un massif de montagne qui est une sculpture en trois 3D. C’est une pièce que j’avais commencée en Bretagne. Entre temps, je suis partie au Groenland et quand j’ai survolé les montagnes, j’ai vu ce que j’avais commencé à réaliser. Mes montagnes imaginaires existaient réellement. Cette pièce est composée de pierres des Alpes, de pierres de Bretagne et du Groenland.


Quel sens donnez-vous à votre métier ?

C’est un métier qui est lié à mes valeurs qui sont des valeurs de respect de l’autre et de la nature. L’ouverture culturelle et artistique est une richesse extraordinaire qui nous amène à cela. C’est nous remettre nous, petit humain, à notre place.


Un message à transmettre ?

Continuer de rêver, garder son âme d’enfant, savoir admirer ce qu’il y a autour de soi, se respecter soi et les autres, puis amener beaucoup de joie, d’humour et de légèreté dans nos vies.


Un mot de la fin ?

Respectons-nous, respectons la nature, rêvons et restons joyeux !


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En savoir plus


Site Internet : https://slcmosaique.com 


Stages de mosaïque : 06 85 18 59 40 ou 

stephanieleraycorbin@yahoo.fr


Locations :

  • deux gites de 4 personnes chacun

  • un refuge pour 6 personnes 

  • un camping de 5 emplacements

  • raquettes et VTT électrique / bain nordique-jacuzzi.

Sur place, l'auberge est ouverte toute l’année, midi et soir, sur réservation, avec une cuisine locale des montagnes.

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